La fondation du GID par des académies européennes et africaines témoigne de son engagement dans un véritable codéveloppement euro-africain, sans lequel tout développement durable serait illusoire.
Prenant appui sur le réseau d’ores et déjà constitué autour de la Méditerranée, le GID s’emploie à créer un réseau fédérateur des académies africaines de manière à contribuer au co-développement dans cette région stratégique du monde. Une étape essentielle dans l’histoire de l’humanité va en effet se jouer en Afrique dans les trente ans qui viennent. Ce continent comptera alors 2 milliards d’habitants.
Pour le GID, il est essentiel de partir de la demande. Cette politique est beaucoup plus exigeante que celle de l’offre qui a fait la preuve de son inefficacité. Elle comporte en effet un préalable : s’attacher à connaitre les vrais besoins, à susciter l’expression de vraies demandes et à tenter d’y répondre par des savoirs adaptés. Le GID organise des forums (FAST-Dev) pour qu’émergent les vrais problèmes de développement, pour discuter des savoirs disponibles pour les résoudre, déterminer les manques à combler en matière d’éducation, de formation, de recherche-développement. Il cherche aussi à travailler avec les décideurs pour rapprocher les savoirs des pouvoirs, savoirs trop souvent ignorés par ceux qui ont en charge les décisions de développement ou inadaptés pour les aider dans la prise décisions.