Les fermes pédagogiques Naatangué du programme de l’ANIDA

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Filière: 

Mots clés: ANIDA, fermes pédagogiques, Sénégal, formation, gestion d’exploitation, interdisciplinarité, polyculture, exploitation familiale, professionalisation


Contact

M. El Hadj Malick Sarr, directeur général de l’ANIDA

Localisation: 14 régions du Sénégal

Email: assemalick@hotmail.com 


Résumé de l’opération:

L’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) est une structure rattachée au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal qui a pour missions d’assurer la création de fermes villageoises dites « Naatangué », terme désignant la prospérité en Ouolof.

Ces fermes à dimension familiale sont financées par une contribution de l’Etat à hauteur de 50% avec un coût total d’investissement qui avoisine les 12 millions de FCFA, mais également par le soutien de banques nationales et de la Banque africaine de développement (BAD).

Une ferme « Naatangué » représente une exploitation polyculture de un à deux hectares avec une technique d’irrigation et de gestion de l’eau de précision. Le maraîchage, l’arboriculture, l’aviculture, la pisciculture y sont pratiqués de manière interdépendante et dans un système mettant à profit les cultures pluviales et de contre-saison.

Ces fermes sont le terrain d’apprentissage de jeunes qui viennent se former aux différents aspects à maîtriser pour une gestion efficace et efficiente d’une exploitation agricole. L’interdisciplinarité des fermes « Naatangué » cherche à renforcer la résilience des jeunes pour faire face aux aléas climatique et économique.  

L’ANIDA a pour ambition d’accompagner l’implantation de 500 fermes de ce type à l’horizon 2019, dans l’ensemble des 14 régions du Sénégal.

L’objectif affiché est de promouvoir la modernisation des exploitations familiales par la diversification des productions et l’accroissement des rendements. A terme, cela contribuera au renforcement des capacités techniques et à la professionnalisation des agriculteurs. Améliorant ainsi leur niveau de vie et obtenant une meilleure considération de leur statut. Par ailleurs, la création de nouveaux emplois (entre 2 à 3 emplois permanents par ferme) participera à réduire l’exode des jeunes ruraux vers la ville.


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