Parmi les 21 projets phares retenus par la Commission européenne en 2016 concernant des infrastructures de recherche, un projet particulier se détache : l’Infrastructure européenne de recherche pour les sciences du patrimoine, l’E-RIHS. Ce projet entend coordonner une trentaine d’équipements existants répartis sur douze pays. Il s’agit en outre d’un projet résolument pluridisciplinaire puisque sont réunies : archéologie, anthropologie, histoire de l’art, paléontologie, conservation et restauration des objets culturels ou d’histoire naturelle, mais aussi physique, chimie, mathématiques, informatique…
Développer d’ici 2022 l’accès de toutes ces sciences humaines et sociales aux instruments existants et au-delà créer une communauté de scientifiques qui transcende les frontières entre les disciplines mais aussi les frontières géographiques.