Bruxelles, 02/02/2017 (Agence Europe) – La Commission européenne et le secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ont organisé, jeudi 2 février, à Barcelone, une « conférence des parties prenantes sur le développement durable de l’économie bleue en Méditerranée occidentale ».
Le concept se réfère au bleu, couleur symbolique de la Méditerranée, comme au futur d’une coopération régionale centrée autour des activités maritimes et de celles qui lui sont liées. « Les activités maritimes et terrestres dans la région méditerranéenne occidentale ainsi que l’urbanisation progressive du littoral sont à l’origine d’un large nombre de pressions qui affectent à la fois les écosystèmes marins et côtiers », selon les organisateurs. Cela va, expliquent-ils, de « la consommation excessive des ressources (eau, énergie, nourriture, matière premières, espace côtier) à la pollution de l’air et de l’eau, ainsi que de la production de déchets, mais également des effets du changement climatique sur la biodiversité et les ressources marines ».
La base de cette coopération régionale concernera les ports et les transports maritimes. Le but est de « s’assurer que les activités maritimes soient plus durables (par exemple le transport vert ou la pêche verte, les ports intelligents) et de réduire les impacts environnementaux, et ses coûts économiques ». Cela requiert un développement constant des infrastructures et des compétences à travers des « programmes d’éducation et de formation professionnelle efficaces ».
L’objectif est de créer un « bassin méditerranéen innovant et intelligent ». Car, pour les organisateurs de la conférence, « l’innovation, la création et le partage des connaissances sont autant d’éléments essentiels pour assurer une économie bleue qui sera à l’épreuve du futur en Méditerranée occidentale ».