Bruxelles, 28/04/2017 (Agence Europe) – Les ministres chargés de l’eau dans les États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM), réunis à La Valette (Malte) jeudi 27 avril, ont adopté un « agenda renforcé de coopération sur l’eau en Méditerranée », une déclaration a été publiée pour en affirmer l’esprit (Cliquez ici pour consulter le texte intégral).

La réunion était co-présidée par le commissaire européen en charge de l’Environnement, des Affaires maritimes et de la Pêche, Karmenu Vella, et par le ministre jordanien de l’Eau et de l’Irrigation, Hazim El-Naser.

Soulignant la « vulnérabilité » de la région méditerranéenne en raison d’une pénurie d’eau qui sera aggravée par le changement climatique, les ministres ont marqué le devoir de « développer un agenda » concret, pour la « mise en œuvre de politiques de gestion de l’eau durables et intégrées, contribuant à améliorer les conditions de vie des citoyens ». Ils y rappellent « l’importance de l’Accord de Paris » (COP21) et leur attachement à « l’agenda de développement durable à l’horizon 2030 ».

Le vœu est d’aboutir à « un cadre régional » pour un « impact positif substantiel et mesurable sur les moyens de subsistance durables ». L’agenda adopté contribuerait également à « atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU », et permettrait de contrer les « effets néfastes du changement climatique ».

Un Groupe d’experts sur l’eau (GEE) est formé. Son programme de travail prévoit de « fournir une série de recommandations, de propositions et d’initiatives » et d’assurer une « meilleure coordination avec d’autres secteurs ». Une stratégie financière sera définie afin de soutenir cet agenda UpM pour l’eau.

Dans leur déclaration, les ministres ont souligné que « l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un droit humain fondamental essentiel pour le développement social et économique durable ». Cette déclaration comporte « une vision pour un programme de travail régional concernant la gestion intégrée des ressources en eau », a affirmé le commissaire Vella. Le coprésident jordanien a mis l’accent sur le « transfert de technologies et de connaissances, l’innovation et les solutions régionales », appuyant l’idée de « développer des projets régionaux sur l’eau, afin d’utiliser des économies d’échelle, y compris le projet du canal de la mer Morte ».

 

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