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Mobiliser les savoirs au service d'un véritable codéveloppement euro-africain

Le Groupe interacadémique pour le développement - GID - est une association internationale créée en 2007 par onze académies de l’Europe du Sud et du continent africain. 

Avec l’ambition de « mobiliser les savoirs au service d’un véritable co-développement euro-africain », le GID a réussi, depuis sa création, à fédérer une communauté active de partenaires des pays d’Europe, de Méditerranée et d’Afrique, axe géostratégique d’importance croissante.

Aucun autre réseau académique ne réalise aujourd’hui la combinaison des deux composantes interacadémiques opérée par le GID, l’une géographique, étendue à trente Académies d’Europe du Sud et de pays africains, et l’autre par les multiples domaines de compétences des Académies qui le constituent (sciences, technologies, santé, agriculture, sciences humaines et sociales…). 

Cette originalité rend le GID capable d’aborder les problèmes de développement dans leur complexité, avec l’indépendance de tout intérêt partisan que lui confère son statut académique, en se présentant comme un centre de réflexion, une force de propositions et un catalyseurs d’actions.

FIL DE L’INFO

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MOBILISER LES SAVOIRS AU SERVICE D'UN VÉRITABLE CODÉVELOPPEMENT EURO-AFRICAIN

François GUINOT, Président du GID

 

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Des recherches fondamentales, mais réalisées dans des formes de co-construction avec les professionnels de santé et les populations ou prolongées par des phases de restitution, facilitent l’intégration et l’application des connaissances acquises avec des expériences et des pratiques « de routine » dans des contextes spécifiques.
Ces « audits réflexifs » et pluridisciplinaires doivent permettre aux professionnels de se poser des questions sur leurs pratiques, d’en faire un diagnostic partagé, de construire des dynamiques collectives et de trouver des consensus selon une appropriation pragmatique des savoirs.
Par ailleurs, ces innovations par amélioration de l’existant doivent permettre une pérennisation des actions et une stabilisation des « cultures de service ».

La recherche doit contribuer à l’amélioration de la situation des populations défavorisées. Pour cela, il est essentiel de recenser les travaux pertinents, de les présenter le plus largement possible, de les diffuser, voire de les traduire si nécessaire dans une forme compréhensible pour les praticiens et acteurs de terrain.
Par ailleurs, autant que recenser des difficultés il faut s’attacher à décrire et analyser les réformes et les expériences réussies – un « portefeuille d’innovations » - et constituer ainsi un corpus de savoirs applicables (applicable knowledge) permettant de décrire et analyser les raisons de ces transformations socio-sanitaires positives.

Malgré l’ampleur des financements et l’importance des programmes, on constate partout une faible relation entre le niveau institutionnel des décisions et le niveau opérationnel de l’application. Les programmes construits sur un modèle « top down » ne correspondent pas toujours aux questions de terrain et si tout le monde s’accorde sur l’importance de « penser globalement et d’agir localement », l’étude précise des interfaces entre les programmes et les situations locales n’est pas construite scientifiquement.
Produire des études sur les modalités concrètes d’appropriations des programmes sanitaires par les acteurs est essentiel pour orienter et réajuster des objectifs généraux aux contraintes et réalités locales.

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